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Nos aventures avec le monde

CHACHAPOYAS

20 Mai 2014 , Rédigé par Patrice et Véronique

Nous quittons BANOS DEL INCA le vendredi 25 octobre 2013 avec un peu de difficulté car la route est en travaux et comme d’habitude, aucune signalisation n’indique l’itinéraire de substitution.

Nous pensions trouver une route en mauvaise état et nous arrêter à CELEDIN pour cette première journée. Mais comme nous roulons sur une bonne route asphaltée, nous arrivons de bonne heure dans cette ville et décidons donc de poursuivre notre route.

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Nous passons un col à 3 050 mètres par une route de montagne étroite, à flanc de montagne

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Nous redescendons ensuite vers le village de BALSAS, à presque 900 mètres d’altitude. La route est presque complètement asphaltée mais en bonne état, contrairement à ce que nous avions lu sur notre guide.

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Nous traversons le fleuve qui est d’une couleur marron. Ce fleuve avait été pris antérieurement à tort pour le fleuve originel de l’Amazone.

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Nous nous installons au centre du village, juste à côté du poste de police. Sur la place se dispute une partie acharnée de volley ball et de nombreux spectateurs encouragent les joueurs.

Un attroupement d’enfants se forme autour de Patrice lorsqu’il leur montre la carte mondiale afin de leur situer la France. Nous discutons un petit moment avec eux et faisons visiter (un par un pour qu’il n’y ait pas de débordement) la Casilla.

Il fait une chaleur moite et la musique des petits kiosques de vente au bord de la rivière nous empêche de nous endormir de bonne heure.

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Nous reprenons la route de bonne heure le lendemain matin pour nous rendre à LEYMEBAMBA car notre guide nous annonce un très mauvais ripio. Il n’en est rien. La route est asphaltée. Seuls quelques ponts ne sont pas complètement terminés et nous en franchissons deux avec uniquement les morceaux de bois posés mais non fixés entre eux.

La route vers LEYMEBAMBA monte jusqu’à un col à 3 680 mètres d’altitude où nous pénétrons dans une forêt d’altitude continuellement recouverte de nuages. Cet endroit s’appelle à bon escient la forêt de nuages ici. La route est impressionnante car étroite et abrupte.

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Il nous faut parfois nous arrêter pour participer au déblaiement des éboulis de cailloux sur la chaussée avec les autres automobilistes.

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Nous arrivons en début d’après-midi au musée de la laguna de los Condores à LEYMEBAMBA. Il abrite une collection impressionnante de momies chachapoyas. Un guide nous fait parcourir les différentes salles en nous donnant quelques explications. En fait, il ne s’agit pas d’un guide officiel mais du responsable du musée qui a bien voulu se prêter au jeu suite à notre demande.

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Compte tenu de l’heure tardive où nous sortons du musée, nous décidons de bivouaquer sur la place d’armes de LEYMEBAMBA près de l’église et non loin du poste de police.

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Nous quittons LEYMEBAMBA après nous être assurés auprès de la police qu’il n’y a pas de restriction de circulation sur la route vers CHACHAPOYAS. Cela nous avait été conseillé par d’autres voyageurs mais ne semble plus d’actualité car les travaux de voirie semblent complètement terminés (ou alors c’est parce que nous sommes un dimanche et que le chantier est arrêté – nous n’en verrons cependant pas beaucoup de traces pendant notre trajet).

Nous suivons donc le fleuve Utcubamba pendant environ 80 kilomètres et loupons la bifurcation pour TINGO et le site archéologique de Kuelap. Nous faisons donc demi-tour (au grand dam de Patrice !) et tournons au bon endroit sur un ripio pour nous rendre sur ce site. A vol d’oiseau, il n’est pas très loin mais il nous faut prendre de multiples virages sur une route de montagne glissante par la pluie et la boue.

Nous arrivons au milieu de l’après-midi sur le parking. N’ayant pas mangé et comme en général, il pleut l’après-midi, nous décidons de remettre à demain matin la visite des ruines.

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Nous nous rendons à 9 H en compagnie de notre guide, Susanna, sur le site archéologique, le second le plus important du Pérou après le Machu Picchu.

Je me sens patraque et tout au long du chemin d’accès, Susanna me donne des feuilles d’arbres à sentir pour améliorer ma respiration et mon mal au cœur.

Nous parcourons tout le site de l’entrée numéro trois vers la tour à l’entrée principale numéro un. Cette dernière entrée servait aux militaires pour protéger le site et était difficile à franchir.

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Le site est constitué de terrasses de culture, d’habitations, de magasins et de places publiques. La forteresse comprenait plus de 450 constructions construites sur divers niveaux. Le site est très bien implanté et intégré dans son environnement.

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Afin de me remettre, nous décidons de rester sur le parking du site archéologique jusqu’au lendemain.

Nous arrivons dans la cour de l’hôtel Villa de Paris à CHACHAPOYAS le mardi 29 octobre 2013. Nous visitons la ville tranquillement à pied et passons un peu de temps dans le jardin fleuri de l’hôtel.

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Patrice ne souhaitant pas rouler pendant une journée dans un mauvais ripio, nous décidons de nous rendre avec un tour opérateur le lendemain sur le site des sarcophages de Karajia.

Nous partons à 8 H 30 dans un combi avec un groupe de touristes français accompagné d’un guide parlant français. A 11 H 30, nous ne sommes toujours pas arrivés sur le site de la grotte que nous devons visiter avant les sarcophages. En effet, le combi patine sur les routes en pente et glissantes. Le chauffeur (pas très expert) nous fait descendre régulièrement pour passer une difficulté.

Suite au mécontentement et aux propos violents de certains voyageurs, il est décidé de renoncer à la visite de la grotte pour que l’on se rende directement au site des sarcophages.

Arrivés à 14 H sur place sans avoir mangé, nous descendons dans la vallée pour admirer les sarcophages qui sont posés dans des niches sur la paroi verticale de la montagne.

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Nous nous rendons ensuite au restaurant vers 16 H pour déjeuner avant de revenir à l’hôtel.

Pour une première fois que nous faisions appel à un tour opérateur alors que nous pouvions faire la visite seuls, la journée n’est pas concluante (mauvaise ambiance dans le groupe, non respect des prestations payées, conditions de trajet plus difficile qu’avec la Casilla, etc.). Il y a peu de chance que nous recommencions !

Nous quittons CHACHAPOYAS le jeudi 31 octobre pour nous rendre dans le village de GOCTA.

Nous partons en balade pour aller voir les cascades de plus de 700 mètres de haut. Le chemin pour nous y rendre à pied nous semble long, trop abrupt et nous marchons sous un soleil de plomb. Aussi, nous rebroussons chemin avant la fin. Pas brillant, notre effort physique !

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Nous repartons le lendemain pour aller sur le site d’une association de protection des oiseaux qui se trouve juste avant le village de LA FLORIDA, sur la route de TARAPOTO et que nous avait conseillé un voyageur lorsque nous étions à CUSCO.

Nous découvrons au milieu des arbres des colibris de toutes les couleurs et notamment le tout petit colibri à queue de spatules. Nous restons près de deux heures à les regarder et à prendre des photographies.

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Nous nous rendons ensuite à la laguna Pomacochas où nous déjeunons.

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Nous poursuivons notre route le vendredi 1er novembre 2013 jusqu’à BAGA GRANDE. Pendant que je travaille sur les photographies et vidéos, Patrice part avec son vélo pour faire un tour en ville.

Alors qu’il est loin de la Casilla, il casse sa chaine moteur et ne parvient pas à trouver un réparateur en ville. Il passe cependant un bon (et long) moment avec le propriétaire de l’atelier de réparation et ce n’est qu’à 21 H 30 qu’il revient en pédalant, à la nuit noire sur une route très passagère et sans lumières à sa bicyclette. De quoi me faire flipper un maximum !

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