VALLEE DES VOLCANS ET QUITO

Nous partons le mardi 7 janvier 2014 en direction de l’ouest pour faire la bouche de Quilotoa en passant par TIGUA. Dans ce village, nous visitons une exposition de peintures naïves andines et rencontrons leur auteur Alfredo Toaquiza (alfredo.pinto.toaquiza@gmail.com – facebook : alfredo Toaquiza) qui est connu mondialement.

Nous poursuivons notre route toujours sous la pluie et les nuages bas jusqu’au lac de Quilotoa. Il s’agit d’un lac se trouvant au fond d’un ancien cratère volcanique. Comme il pleut sans arrêt, nous remettons à demain notre projet de balade.

Le lendemain, alors que Patrice bricole dans la Casilla (il n’a pas trop bien dormi à cause de l’altitude – plus de 3 850 mètres – et lui et la marche, çà ne va pas trop ensemble !), je pars faire la randonnée qui fait le tour du cratère. Il fait froid et le temps menace.

Aussi, lorsque je perds mon chemin et que je descends à tord la montagne pendant presque une demi-heure, je suis contrainte de revenir sur mes pas. Arrivée en haut, je me retrouve dans le brouillard et il pleut à grosses gouttes.

Echaudée par ma mésaventure au Chili (rappelez-vous lorsque je me suis perdue dans une randonnée dans le parc Jeinemeni), je décide prudemment de faire demi-tour et je reviens à la Casilla, frigorifiée et humide en début d’après-midi. Dommage, j’aurai bien aimé faire le tour !

Je me console car j’ai vu de superbes paysages quand même.

Après un bon thé pour me réchauffer, nous reprenons la route pour baisser d’altitude. Nous nous dirigeons vers SIGHOS en passant par CHUGCHILAN. Il s’agit d’un ripio plein de trous… cela faisait longtemps que nous n’avions pas eu une route aussi mauvaise !

Comme le temps est toujours menaçant (et nous avons eu raison car un terrible orage éclate pendant la nuit), nous nous installons sous la halle du marché, place 14 de Mayo, à SIGHOS, après avoir obtenu la confirmation qu’il n’y aurait pas de marché le lendemain matin bien sûr.

Nous nous rendons ensuite le jeudi 9 janvier au marché hebdomadaire du village de SAQUISILI. Nous parcourons les diverses places où se côtoient des expositions de fruits et légumes, de panela (sucre artisanal fabriqué à base de sucre de canne) et de petits stands de restauration entre autres. Mais l’on peut acheter de tout sur ces marchés de village.

Nous déjeunons sur place d’un morceau de cochon grillé et une aimable femme nous vend une noix de coco pour boisson. Nous sommes un peu regardés car des étrangers qui mangent avec les doigts, dans ces conditions, ce ne doit pas être courant.

Nous poursuivons ensuite notre route jusqu’au parc national Cotopaxi que nous atteignons par son entrée sud de CARPI. Pour nous acclimater à l’altitude, nous bivouaquons au campement La Rinconada qui se trouve quand même à 3 837 mètres d’altitude.

Comme il a plu une bonne partie de la nuit et qu’il pleut toujours à notre réveil, nous partons à la laguna Limpiopunga pour quelques photos mais renonçons à faire la balade qui fait le tour du lac.

Nous partons donc à l’assaut du volcan Cotopaxi mais outre la montée que nous effectuons dans le brouillard, en haut, sur le parking du refuge, la pluie s’est transformée en neige.

Nous ne voyons rien à 50 mètres et le sommet n’est pas du tout visible. Nous redescendons un peu déçus. Dire que nous voulions passer un peu de temps dans ce parc en attendant notre rendez-vous avec notre ami voyageur Daniel (vous savez celui qui est arrivé avec Patrice en bateau) qui est prévu le 15 janvier vers QUITO ! La météo n’est pas avec nous alors nous décidons d’aller à QUITO.

Nous nous rendons à l’hôtel Savoy et l’homme de l’accueil nous refuse le bivouac sur son parking alors qu’il est déjà assez tard. Fatigués, déçus et ne sachant pas trop où aller, nous sommes sur le point de partir lorsque nous constatons qu’un camping-car habité se trouve déjà sur le parking.

Ni une ni deux, nous retournons voir l’homme et obtenons de pouvoir rester. Ouf ! On se voyait mal cherché un autre bivouac dans cette grande ville à cette heure-là.

Nous nous garons et allons saluer notre voisin Il s’avère que c’est Daniel, arrivé à QUITO avec un peu d’avance.

Contents de ces retrouvailles, nous partons en taxi le lendemain pour trouver une agence nous organisant notre séjour dans la forêt amazonienne. Nous trouvons, après de multiples démarches, une agence qui nous propose un séjour de 4 nuits en lodge au milieu de la forêt dans la réserve Cuyabeno pour un prix tout à fait raisonnable.

Nous devons être le 19 janvier à LAGO AGRIO et n’étant que le 11, nous avons quelques jours pour visiter QUITO et faire la route jusqu’à cette ville.

Nous parcourons donc pendant deux jours le centre historique de QUITO. Nous déambulons dans ses rues agréables et pavées, visitons quelques monuments comme le palais présidentiel, l’église San Francisco et la plus belle selon nous, l’église de la Compagnie de Jésus aussi belle à l’extérieur qu’à l’intérieur. Nous prenons aussi de la hauteur en allant jusqu’en haut du téléférique qui surplombe la ville face au Volcan Pinchincha.

Après une journée de démarche auprès des garagistes, de l’ambassade des Etats-Unis, nous décidons de quitter QUITO le mercredi 15 janvier 2014. Direction l’est de l’Equateur et la nature sauvage !